Mercredi soir, il est monté sur la scène marseillaise, installée pour l’arrivée de la flamme, où il a pris la parole. « De voir autant d’effervescence quand je suis monté sur cette scène ça m’a fait chaud au cœur », a commenté l’icône du football ivoirien au micro de Radio France. Et d’ajouter : « C’est magnifique ce qu’on vient de vivre, quel moment historique ». L’ancien footballeur a passé un an à l’OM mais « un an à Marseille c’est tout une vie ». « … C’est une ville qui respire le football, la cohésion, l’inclusion, la culture », a-t-il confié.
Jeudi, l’ancien capitaine des Eléphants a porté la flamme et allumé le chaudron devant le stade Vélodrome. Il n’en revient toujours pas d’avoir été choisi. « « C’est énorme, une vraie fierté, c’est un honneur que me fait Tony Estanguet de m’avoir choisi pour porter la flamme. Je n’arrive pas à réaliser mais ça va être quelque chose de fort », a-t-il souligné, avant de souligner : « Il y aura énormément d’émotions parce que Marseille, c’est une ville qui compte pour moi. Et avoir joué au Vélodrome, ça n’a pas de prix, et pourtant j’ai fait quelques clubs, quelques pays mais ce stade, ce public… inégalable. Je suis un privilégié que d’avoir cette opportunité. Et le faire en France, dans le pays qui m’a accueilli depuis mes 6 ans, où j’ai fait mes débuts, où j’ai éclos, symboliquement c’est fort, très fort. Et en plus à Marseille… la coupe est pleine »
Notons qu’un autre ivoirien, Basile Boli, légende de l’OM, seul buteur lors de la finale de la Coupe d’Europe des clubs champions 1993, est devenu le premier relayeur à porter la torche olympique en France, dont le relais a commencé jeudi à Marseille. L’ex-international français (45 sélections), a entamé le relais de la flamme sous la célèbre statue dorée de la « Bonne Mère » qui veille sur la deuxième ville de France. « Voilà, ça fait battre le coeur et c’est fantastique. C’est la flamme olympique, c’est le symbole du sport, du vivre ensemble, de tout ce qu’on peut espérer dans le monde », a commenté Basile Boli. Florent Manaudou, champion olympique du 50 mètres nage libre en 2012, Nantenin Keïta, championne paralympique 2016 du 400 mètres, et le rappeur Jul ont été les premiers à porter le flambeau.