Selon Jeune Afrique, les autorités ivoiriennes ont finalisé mi-juin un accord majeur avec la société chinoise Catic pour l’acquisition d’une flotte d’aéronefs de combat, marquant ainsi un pas significatif dans leur effort pour renforcer la sécurité nationale, notamment dans la lutte contre le terrorisme.
Cette commande comprend plusieurs hélicoptères de combat Harbin Z-9. Développés par la China National Aero-Technology Import & Export Corporation (Catic), les Harbin Z-9 représentent une évolution notable des modèles précédents.
Armement robuste
Initialement conçus dans les années 1980, ces hélicoptères ont vu leur production commerciale débuter en 1994 après des années d’optimisation technique. Leur polyvalence en fait des outils essentiels pour des missions variées, allant du transport de troupes au combat armée, en passant par le soutien logistique et les opérations spéciales.
Dotés d’un armement robuste comprenant un canon automatique de 23 mm et des roquettes non guidées, les Harbin Z-9 sont capables de neutraliser efficacement les cibles terrestres, et comprennent les véhicules blindés, tout en ayant la capacité d’engager des cibles maritimes. , telles que les navires et les sous-marins, à l’aide de torpilles spécifiques.
Ces capacités offrent à la Côte d’Ivoire une flexibilité opérationnelle accrue pour répondre aux défis sécuritaires variés de la région.
Transport de troupes et de matériel
À bord, ces hélicoptères peuvent accueillir jusqu’à 12 personnes, incluant un équipage de deux membres (pilote et tireur) ainsi que dix soldats, avec une capacité de charge utile pouvant atteindre 2050 kg. Cela permet non seulement le transport de troupes et de matériel, mais également la logistique rapide et efficace sur des théâtres d’opérations diversifiées.
Propulsés par deux moteurs à turbine à gaz Zhuzhou Aeroengine Factory WZ-8A, chaque produisant 850 chevaux, les Harbin Z-9 atteignent une vitesse maximale de 305 km/h et peuvent couvrir une distance effective de 700 kilomètres, avec une portée en ferry élargie 1 000 kilomètres. Cette autonomie étendue est cruciale pour les opérations à longue portée et les missions de reconnaissance stratégique.
Source Jeune Afrique