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Les habitants du secteur de Port-Bouët Centre et des quartiers de Gonzagueville et Jean-Folly de la commune de Port-Bouët ont depuis le week-end dernier les pieds dans l’eau. Cette situation est dûe aux fortes pluies tombées sur le district d’Abidjan. Maisons inondées, voies impraticables, quartiers inaccessibles du fait de la montée des eaux limitant ainsi les déplacements des populations. C’est le constat fait par la Ministre de la solidarité pendant la visite guidée par les responsables de l’Office national de la protection civile (Onpc), du District autonome d’Abidjan et de la mairie de Port-Bouët.
Bravant les obstacles liés aux impacts de ces intempéries, elle s’est imprégnée des nouvelles conditions de vie des riverains touchés par les inondations, fait savoir une note de son service de communication.
Pour éviter des pertes en vies humaines et des dégâts matériels que peuvent causer les pluies de plus en plus intenses et irrégulières, il est impératif de quitter les endroits à risques. « Pour se mettre à l’abri, les populations doivent quitter ces endroits devenus de plus en plus vulnérables en raison des inondations. Cette mesure vise à protéger leur santé et celle de leurs enfants. C’est une priorité pour le Gouvernement en cette saison des pluies », déclare la ministre Belmonde Dogo au terme de la visite selon le communiqué du ministère de la Cohésion nationale.
Un appel auquel les populations concernées sont réceptives. Cependant, elles lancent un cri de cœur. C’est le cas de Mahan Robinson, riverain du quartier Jean-Folly, victime d’inondations. Il est aujourd’hui sans abri. « Nous faisons de notre mieux pour évacuer les lieux inondés. Cette année, la montée des eaux de pluies a atteint un niveau qu’on ne peut maitriser, c’est pourquoi nous demandons aux autorités gouvernementales de trouver des solutions pour extraire les eaux usées de nos maisons et quartiers afin qu’on puisse les réintégrer ».
A l’instar de la commune de Port-Bouët, des quartiers des communes de Cocody, Abobo et Yopougon sont aussi impactés par les inondations.
J.FPAGNI
