Selon les explications, cette CAN qu’il qualifie de meilleur dans l’organisation a favorisé les conditions pour que les arbitres travaillent en toute tranquillité. « Les arbitres n’ont pas de contact avec l’extérieur en dehors des matchs. Ils font les matchs et retournent à leur hôtel dont le nom est gardé secret d’ailleurs », a-t-il ajouté.
Soutenant cette affirmation, Joseph Antoine Bell a relevé que ce sont les mauvais perdants qui accusent l’arbitrage lors des compétitions, c’est pourquoi il a invité les médias à faire très attention dans le relais de l’information. « Les perdants sont toujours ceux qui critiquent les arbitres », a soutenu l’ancien gardien de but des Lions indomptables du Cameroun.
Selon les experts, cette 34e édition qui enregistre 143 buts marqués au terme des quarts de finale, démontre la bonne préparation de chaque équipe. Ce chiffre est nettement supérieur aux deux précédentes éditions organisées en Égypte et au Cameroun.
L’Ivoirienne, Touré Clémentine, instructrice Fifa qui a pris part ce panel est revenue sur la qualité du jeu au cours de cette compétition. « Il y’a eu du progrès. Toutes les équipes ont travaillé leur système de jeu. Lors des éditions précédentes nous avons constaté qu’il y a eu beaucoup d’espace entre les lignes. Mais dans cette compétition, il y’a eu très d’équipes qui ont laissé des espaces entre les intervalles. Que ce soit dans un système 4-4-2; 4-3-3 ou 5-4-1. », a-t-elle expliqué.
Elle a souligné également que les équipes ont progressé en matière de score. « Aujourd’hui, finis l’attaquant qui marque seul. Tous les joueurs marquent les buts et c’est ça la beauté de cette CAN », soutient-elle.
A.KONE