« La punaise de lit menace désormais non seulement les Jeux olympiques de 2024, mais aussi la réputation de la France, et ainsi, comme tant de choses dans notre pays centralisé, elle est devenue politique. Non pas que l’épidémie soit nouvelle. Les punaises de lit font l’actualité depuis plusieurs années. Mais cela n’est arrivé qu’à d’autres : dans des endroits pauvres et peu hygiéniques, comme cela s’est d’ailleurs toujours produit dans le passé », informe brusselssignal.eu.
Le site fait remarquer que depuis la fin du Covid et la reprise des voyages internationaux, les punaises de lit (et leurs œufs !) se déplacent rapidement, et les nouvelles à leur sujet encore plus rapidement. Les réseaux sociaux ont commencé à regorger de vidéos vraiment dégoûtantes de petites créatures (de la taille d’un pépin de pomme) sur les sièges de train, dans le métro, dans les cinémas – et, dans un effort véritablement égalitaire, partout dans la ville et au-delà, y compris dans les TGV de première classe, voitures et hôtels cinq étoiles.
Les choses se sont empirées lorsque l’un des animateurs de talk-shows les plus populaires de France, Pascal Praud a posé quelques questions pertinentes. Praud est une star de l’équivalent français de GB News. Il a été pendant 20 ans un commentateur de football bien connu sur TF1, la Première Chaîne historique de France, privatisée dans les années 80, puis a animé plusieurs talk-shows radio comparables à celui de Jeremy Vine, d’abord sur RTL puis sur Europe1. Il est devenu « controversé » lorsqu’il s’est tourné vers la politique, avec le succès du talk-show politique qu’il a lancé il y a trois ou quatre ans.
Les attaques contre lui visent principalement sa chaîne, CNEWS, dont plusieurs ministres ont déjà déclaré qu’elle devrait être fermée, ainsi que sa chaîne sœur de divertissement C8. Tous deux appartiennent à l’industriel milliardaire Vincent Bolloré, un catholique conservateur, détesté à gauche.
Concernant les punaises de lit, Praud a recueilli des informations bien documentées sur la prévalence des punaises de lit à l’aéroport Charles de Gaulle, dans les enclos pour immigrants illégaux, ainsi que dans les camps de migrants à Paris et à Calais.
Pour cela, il a été qualifié non seulement de raciste mais aussi de nazi, de nombreux chroniqueurs ou hommes politiques libéraux faisant référence à la propagande collaborationniste, dans laquelle les Juifs étaient comparés à des rats. Des députés de gauche et des Verts à la ministre de l’Égalité Bérangère Couillard, qui a exigé des sanctions de la part de l’organisme de surveillance des médias soi-disant indépendant Arcom, tout le monde s’est déchaîné sur Praud.
L’État français et aux autres organismes publics, sont certainement responsables de la désinfection des trains et de la réglementation des lieux publics, des restaurants aux théâtres. L’astringent expert en santé publique, le Dr Guy-André Pelouze, explique qu’il est de la responsabilité des individus de garder leur maison propre et bien aérée, conditions que les punaises de lit détestent.
Mais dès que vous sortez de Paris, la dégradation de la propreté depuis les années où un certain Jacques Chirac était maire mène au désespoir. Le métro et les bus parisiens, autrefois efficaces et modernes, sont désormais délabrés et pas très frais. Sous la maire Anne Hidalgo et sa coalition Rouge-Vert, la ville entière, même lorsque les éboueurs ne sont pas en grève et que personne ne fait d’émeute, est devenue plus laide et plus sale.
Il y a plus de deux décennies, chaque matin à l’aube, les trottoirs étaient balayés et les rues lavées avec de l’eau provenant d’un réseau d’eau spécial, distinct de celui de l’eau potable. (Aujourd’hui, l’administration Hidalgo, qui affiche 10 milliards d’euros dans le rouge, trouve cela « trop cher » : elle est en train de détruire cette remarquable infrastructure construite au milieu du 19e s. sous Napoléon III.)
Bien avant les punaises de lit, cette négligence a augmenté la population de rats à Paris à environ 6 millions, faisant de la capitale française l’une des cinq villes les plus infestées de rats au monde. La réponse de la Mairie a été de nommer un comité pour aider les Parisiens à « apprendre à cohabiter avec les rats ».