A quelques heures de votre première course, comment Marie Josée Ta Lou se sent ?
Je me sens bien. Cette année, je n’ai pas de pression. C’est vrai que le débit de saison a été un peu mitigé pour moi parce que je me suis foulée la cheville, j’ai passé pratiquement deux mois sans m’entraîner mais aujourd’hui ça va. Cela se sent par les résultats réalisés. A partir du moment où je reste à cent pour cent de ma forme jusqu’aux championnats du monde, c’est une bonne chose.
Pensez-vous que cette année sera la bonne à Budapest pour le sacre mondial ?
Moi, je mets toujours tout dans la main de Dieu. S’il dit que ça va se faire, ça se fera. Je sais que j’ai les capacités. Sur une ligne droite, il y a 8 couloirs et chacune des personnes dans ces couloirs veut remporter cette médaille. Mais c’est celui qui plus exécuter mieux ce que son coach aura dit qui va gagner. Je sais que j’ai les capacités, je suis en forme, après c’est Dieu qui décide.
Les Jamaïcaines vous ont souvent barré la route. Est-ce que cette année vous avez une recette particulière pour les surclasser ? Je n’ai pas vraiment de recette particulière, je place toujours Dieu devant. Cette année, on a beaucoup travaillé avec le coach sur les techniques, les différents aspects de l’entraînement. On a regardé encore les courses avant, pour savoir ce qui allait et ce qui n’allait. Je sais donc que cette année, je me sens bien. Maintenant, dire que la recette pour barrer les Jamaïcaines, je ne sais pas. Elles
sont fortes, toutes les filles qui sont là le sont aussi. Je ne me mets pas la pression. Je sais que j’ai la capacité de faire quelque chose.
Croyez-vous que l’équipe féminine de relais peut valoir une médaille à la Côte d’Ivoire ?
On peut ramener ce que Dieu aura décidé. Il y a 8 couloirs, toutes les filles présentes ici peuvent nous ramener une médaille. Mais ce qu’il faut savoir, c’est l’entent et la cohésion entre les filles. Si nous réalisons la même performance que celle faite à Lausanne, ce serait bien. A Lausanne, on a eu trente minutes d’entraînement ensemble. Si on met toutes les bonnes choses ensemble avec les filles, ça va aller vite. Les filles sont confiantes, on a rage de gagner, de faire quelque chose pour le pays. Je pense que ça va se faire.
Après la médaille d’argent, vous êtes au-delà de la trentaine, plus proche de la retraite que du début de votre carrière. Avez-vous la pression à ces Mondiaux ?
Je n’ai pas la pression. C’est vrai que je suis dans la trentaine mais je ne suis pas encore finie. Je prie Dieu pour qu’il me donne toujours la force de pouvoir faire ce que j’aime. Je suis très relaxe. Je ne veux pas faire de promesse que je ne peux pas réaliser. Mais quand je suis sur la piste, je me donne à plus de deux cent pour cent. Une chose est certaine, je vais me battre jusqu’au bout. Source Fia