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Face au Mali, balayé 70–43, Dundao a guidé son équipe avec sang-froid et autorité : 16 points, meilleur marqueur de la finale, 33 minutes sur le parquet. plus que tout autre joueur. Avec une intensité constante, entre gestes décisifs et communication permanente avec ses coéquipiers, il a porté son équipe sur la plus haute marche du podium. Dans le dernier quart-temps, alors que l’Angola filait vers son sacre, la salle s’est levée au rythme des chants « MVP, MVP ». L’image était claire : le public savait que le retour au sommet portait la griffe de son meneur. Plus qu’un scoreur, Dundao a incarné le rôle de chef d’orchestre. Toujours vocal, toujours en mouvement, il a donné le tempo défensif comme offensif. Sa vision de jeu et sa combativité ont transformé l’Angola en machine collective, invaincue sur tout le tournoi (6 victoires, 0 défaite).
Depuis la dernière victoire angolaise en 2013, le pays attendait un visage fort pour incarner sa renaissance. Dundao a pris ce rôle avec éclat, une régularité tout au long de la compétition, une capacité à élever son niveau dans les moments clés, un charisme qui a conquis le public et galvanisé l’équipe. Le Mali, finaliste pour la première fois de son histoire, n’a pas trouvé la solution. Siriman Kanouté (14 pts) et Aliou Diarra (11 pts) ont lutté, mais l’intensité angolaise, menée par Dundao, a étouffé leurs espoirs. Avec seulement 43 points inscrits, les Aigles signent la plus faible performance offensive en AfroBasket depuis trois décennies.
En redevenant champion d’Afrique, l’Angola a prouvé que son histoire ne s’était jamais arrêtée. Mais surtout, il a trouvé en Childe Dundao le visage de son présent et de son avenir. Le meneur est désormais bien plus qu’un joueur clé : il est le symbole d’un pays qui règne à nouveau sur le basket africain.
A.KONE