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En effet, le jeudi 12 juin 2025 à Cocody Riviera Golf, une audience a eu lieu entre la délégation de l’Ua conduite par Mahamat Saleh, ancien ministre des Affaires étrangères de la République du Tchad, et la porte-parole de la Cap-Ci, Simone Ehivet Gbagbo accompagnée d’autres acteurs de la coalition. C’était au domicile privé de l’ex-Première dame, Simone Ehivet Gbagbo, par ailleurs présidente du Mouvement des générations capables (Mgc). Au terme de la rencontre qui a porté sur la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire à environ quatre (4) mois de l’élection présidentielle, Mahamat Saleh et Simone Ehivet Gbagbo ont livré leurs impressions.
Mahamat Saleh, chef de la mission d’évaluation électorale de l’Ua pour la présidentielle du 25 octobre 2025 en Côte d’Ivoire, a rappelé la place importante qu’occupe la Côte d’Ivoire au niveau de l’Union africaine. « En perspective de ces élections, nous sommes venus écouter nos frères et sœurs ivoiriens, les partenaires aussi de la Côte d’Ivoire pour voir ensemble comment conjuguer les efforts, comment faire pour que ces élections-là puissent se dérouler dans une ambiance de paix, dans une ambiance qui rassure », a-t-il expliqué.
L’émissaire de l’Ua a fait remarquer que la sous-région ouest-africaine est « dans une phase de turbulence ». « On ne voudrait pas du tout que la Côte d’Ivoire qui est la locomotive de cette sous-région puisse revenir encore aux démons du passé », a-t-il situé les enjeux de cette offensive politico diplomatique.
Dialogue entre acteurs politiques
Le chef de la délégation de l’Ua a évoqué la nécessité d’un dialogue entre les acteurs politiques de Côte d’Ivoire. « Nous avons fait le tour, nous avons écouté beaucoup d’acteurs, beaucoup de partenaires. Nous venons d’écouter nos frères de la Cap. Je peux dire que comme nous l’avons déjà dit, malgré ce qui peut sembler comme une crise de confiance entre les acteurs, pour moi, nous retenons qu’il y a un socle commun à savoir que l’ensemble estime qu’il faut tout faire pour que la Côte d’Ivoire reste la Côte d’Ivoire. L’ensemble estime qu’il nous faut dialoguer, qu’il faut discuter, qu’il faut échanger. Et, pour nous, ça c’est quelque chose d’extrêmement important », a-t-il laissé entendre.
Mahamat Saleh a annoncé des rencontres du même genre avec d’autres acteurs politiques ivoiriens. « Nous allons poursuivre nos contacts et nous espérons qu’à la fin, on trouvera ce compromis dynamique entre Africains qui puisse nous permettre d’aller vers ces élections apaisées que tout le monde souhaite », a lâché l’émissaire de l’Ua.
Attentes
La porte-parole de la Cap-Ci a salué la démarche de la délégation de l’Ua à l’approche du scrutin présidentiel en Côte d’Ivoire. « Ce que nous souhaitons, c’est qu’elle puisse intervenir dans notre débat pour obtenir que nous ayons dans notre pays, en 2025, des élections paisibles, des élections propres, des élections inclusives, des élections dans la justice. C’est ce que nous attendons, qu’ils nous aident dans ce plaidoyer », a indiqué l’ancienne Première dame.
Au nombre des leaders de la Cap-Ci qui ont pris part à cette rencontre, figurent le président du Front populaire ivoirien (Fpi), Pascal Affi N’guessan, et le vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement démocratique africain (Pdci-Rda), Georges-Philippe Ezaley.
Axek KONE