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La tension est aussi vive en Cisjordanie occupée où l’Autorité palestinienne accuse ce mercredi des soldats israéliens d’avoir ouvert le feu « à balles réelles » sur des diplomates étrangers participant à une visite organisée par ses soins à Jénine.
Lors de sa première audience générale hebdomadaire en public place Saint-Pierre depuis son élection, ce mercredi matin, le pape Léon XIV a appelé à laisser entrer « une aide humanitaire décente » à Gaza et à « mettre fin aux hostilités », « dont le prix atroce est payé par les enfants, les personnes âgées et les malades ». « La situation dans la bande de Gaza est préoccupante et douloureuse », a ajouté le pape.
Quant au président palestinien Mahmoud Abbas, il a salué le refus exprimé à l’étranger « du blocus et de la famine » imposés à Gaza, au lendemain de l’annonce par l’Union européenne du réexamen son accord d’association avec Israël. « Nous […] saluons les positions des pays de l’Union européenne, […] des pays donateurs, et […] du comité ministériel arabo-islamique, a déclaré Mahmoud Abbas dans un communiqué. Ils ont appelé à un cessez-le-feu immédiat et à l’entrée immédiate et sans entrave de l’aide humanitaire par l’intermédiaire des Nations unies » et « ont également rejeté l’utilisation de l’aide par Israël comme une arme et un outil politique pour atteindre ses objectifs illégitimes », a-t-il ajouté.
Loin de reconnaître sa responsabilité dans le massacre des Gazaouis, Israël interprète les menaces de sanctions européennes comme un acharnement contre l’État hébreu. Pour le gouvernement israélien, ces possibles sanctions s’inscrivent dans un contexte plus large. Celui de la probable reconnaissance prochaine, par la France et d’autres pays, de l’État de Palestine, explique notre correspondant à Jérusalem, Sami Boukhelifa. Paris prépare d’ailleurs, avec l’Arabie saoudite, une conférence internationale à New York du 17 au 20 juin prochains, avec cet objectif de reconnaitre la Palestine.
RFI