Est-ce que vous imaginez la joie des Ivoiriens après votre but ?
On peut imaginer un peu même si on ne se rend pas compte de l’ampleur que ce match contre la RD Congo a pu avoir. Aujourd’hui, on est fier d’avoir rendu tout ce monde-là heureux, fier aussi d’avoir rendu une très belle copie aujourd’hui (mercredi), même si on aurait pu se mettre à l’abri un peu plus tôt. Mais aujourd’hui, c’est une victoire, on va la savourer avant de jouer la finale dans notre pays.
Comment voyez-vous cette finale contre Victor Osimhen, le meilleur joueur d’Afrique ?
C’est une finale de rêve. Cela aurait pu être n’importe quel pays. Aujourd’hui, on ne jouait pas la RD Congo, on jouait une demi-finale de Can. Ça suffit pour la motivation, savoir à quel point c’est important. C’est le Nigeria, on sait tous que c’est une belle équipe, elle nous a battu en phase de poule. Donc c’est à nous de prendre notre revanche.
Comment expliquez-vous que cette équipe arrive à tirer la quintessence de son niveau en demi-finale maintenant ?
Vous savez, on n’a pas toujours énormément de temps pour préparer une équipe. Cela passe par beaucoup de choses, que ce soit la tactique, les discussions, il y a les blessés aussi… Mais on est toujours en train de progresser et de s’améliorer. Aujourd’hui, on a eu besoin de certains résultats et de certaines performances pour se rendre compte de certaines. Et surtout d’améliorer notre jeu.
Propos retranscrits par Axel KONE