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Elle a permis de sensibiliser les forces de l’ordre dans tous les postes de contrôle qui existent sur l’axe routier San Pedro, Soubré, Daloa, Boundiali, Tengrela et Niagouni (frontière du Mali).
Elle a aussi instruit les autorités préfectorales avec à leur tête les préfets de région sur les enjeux de la facilitation du transport. « La compétitivité du port de San Pedro est tributaire, en partie, de la fluidité sur cet axe qui permet aux pays de l’hinterland de faire de l’importation et de l’exportation », a-t-il fait remarquer.
À l’en croire, lors d’une mission d’étude effectuée en mai dernier, 53 barrages routiers au lieu de 10 ont été dénombrés sur ce corridor économique. « Face à cette réalité, il a été question de mener une répression avec l’Ulcr, en vue de démanteler tous ces barrages illégaux », a-t-il précisé. Tout en indiquant que ce tronçon, poumon économique important, relie Bamako, la capitale malienne, au port de San Pedro.
« Avec ces tracasseries routières, il se trouve que les activités du port de San Pedro sont en baisse. Ce, compte tenu du fait que les opérateurs économiques maliens lui tournent le dos pour les ports concurrentiels du Sénégal, Togo…», a-t-il alerté.
L’année passée, avec le Mali, le port de San-Pedro a fait 2 500 000 tonnes. « Nous nous demandons si, cette année, nous atteindrons ce tonnage », s’est-il inquiété. La bonne nouvelle est que tous les barrages qui opèrent en toute illégalité, notamment à Morondo, aux entrées et sorties de Boundiali et sur l’axe Soubré-Daloa, ont été démantelés.