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Revenant sur les grandes étapes de l’histoire industrielle, Bamoutié Bakayoko a rappelé que la première révolution avait été portée par la machine à vapeur, la deuxième par l’électricité et la troisième par l’informatique. « Nous sommes aujourd’hui au cœur de la 4ᵉ révolution, celle de l’Ia et du Big Data. L’Afrique a manqué les précédentes révolutions, elle ne doit pas manquer celle-ci », a-t-il insisté.
Selon lui, le continent dispose de la matière grise nécessaire pour se positionner comme acteur et non comme simple consommateur. « Nos défis résident dans les infrastructures, la qualité des données et la formation. Si nous relevons ces défis, nous pourrons créer une Ia adaptée à nos réalités », a-t-il affirmé, avant d’appeler à une utilisation éthique de la technologie, « un couteau à double tranchant qu’il faut manier avec discernement ».
Pour Abdoulaye Karamoko, administrateur général et fondateur de l’Upb, cette conférence s’inscrivait dans le cadre de la rentrée solennelle 2024-2025. Il a souligné que cette rencontre visait à éclairer étudiants et parents sur les nouveaux métiers du futur et les défis liés à l’Intelligence artificielle. « L’Upb veut être à l’avant-garde de ces transformations, en préparant nos étudiants à affronter les mutations du monde du travail », a-t-il déclaré.
Cette cérémonie a également été l’occasion de célébrer l’excellence académique. Les meilleurs étudiants de l’année ont été distingués, notamment les majors de promotion et ceux ayant brillé lors de concours nationaux et internationaux. « Ces récompenses ne sont pas une fin en soi, mais un encouragement à persévérer », a rappelé M. Karamoko, réaffirmant l’engagement de l’Université polytechnique de Bingerville à former une élite apte à relever les défis de l’ère numérique.
Axel KONE