Selon ce parti de l’opposition ivoirienne, cette mesure permettra d’exclure du champ d’application de la décision, des ménages à faibles revenus déjà fortement impactés.
Le parti de Affi N’guessan a par ailleurs proposé un fléchissement de l’option de production électrique national avec une forte migration vers les énergies vertes et renouvelables, notamment l’énergie solaire; une meilleure planification des besoins de la production électrique au regard des potentialités endogènes du pays (disponibilité et coût des projetés du gaz naturel, importantes découvertes de gisement de pétrole notamment “Baleine”); une vraie libéralisation du secteur avec une prise en compte effective de la petite production; une renégociation des contrats avec une revisitasion des politiques “Take or Pay” imposées par les grands producteurs.
Pour le Front Populaire Ivoirien (FPI), le gouvernement ivoirien a fait manque d’anticipation car « il aurait pu prévoir une telle situation pour plusieurs raisons notamment la part belle faite à la production thermique de l’électricité depuis plus de vingt (20) ans n’a fait que renchérir le coût de l’énergie; le développement industriel spectaculaire que connaît la Côte d’Ivoire ces dernières années avec l’installation d’unités lourdes et grandes consommateurs d’énergie, telles les aciéries et cimenteries ne pouvait qu’augmenter les besoins énergétiques du pays et donc nécessiter une meilleure planification des investissements de productions, de transport et de distribution de l’énergie ;
l’accroissement de l’accès à l’électricité de toutes les agglomération de plus de 500 habitants est certes une option louable, mais onéreuse en termes d’investissement et de consommations d’énergie », explique M. Sangaré.
Le Secrétaire Général du Front populaire ivoirien ajoute que « ces choix stratégiques du gouvernement ont été certes louables, mais au regard du pouvoir d’achat des populations supposées supporter en dernier ressort les factures, connaissent leurs limites ».
Le 26 décembre 2023, le gouvernement a décidé d’un ajustement tarifaire de l’électricité de 10% à compter du 1er janvier 2024, seulement cinq mois après le dernier intervenu en juillet 2023.
Axel KONE
