Getting your Trinity Audio player ready...
|
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du développement du gisement Baleine, un projet pétrolier majeur mené par Eni en partenariat avec PETROCI Holding, visant à concilier exploitation des ressources naturelles et respect de l’environnement.
En 2023, Eni Côte d’Ivoire a mené une étude de faisabilité approfondie pour évaluer la viabilité d’un projet de conservation et de restauration des forêts ivoiriennes. Les résultats ont permis d’identifier 12 forêts classées et 2 agro-forêts, réparties sur une superficie de 155 000 hectares dans les régions des Lagunes et de la Comoé.
Ce projet vise plusieurs objectifs. Il s’agit de préserver et restaurer les forêts pour lutter contre la déforestation et protéger la biodiversité ; réduire les émissions de CO2, notamment celles issues de la conversion des écosystèmes naturels en terres agricoles ou industrielles ; soutenir les communautés locales, en leur offrant des opportunités de développement socio-économique, tout en améliorant la qualité de vie dans les zones concernées.
Ce programme de reforestation est directement lié à l’objectif ambitieux de faire de Baleine le premier projet pétrolier à zéro émission. Grâce à cette initiative, Eni Côte d’Ivoire prévoit de compenser les émissions de gaz à effet de serre des scopes 1 et 2 (émissions directes et indirectes liées à l’énergie consommée) générées par le développement de Baleine.
Le ministre Laurent Tchagba a salué cette démarche exemplaire, qui reflète l’engagement de la Côte d’Ivoire pour une exploitation responsable de ses ressources naturelles.
Protéger les ressources naturelles
À travers ce partenariat, Eni Côte d’Ivoire et le ministère des Eaux et Forêts mettent en lumière la nécessité de protéger les ressources naturelles pour garantir un avenir durable. Ce projet s’inscrit également dans les ambitions de la Côte d’Ivoire de contribuer activement à la lutte contre le changement climatique, tout en répondant aux défis liés à la déforestation.
Cette collaboration illustre une fois de plus la capacité du pays à intégrer les principes du développement durable dans ses stratégies économiques, tout en répondant aux attentes des populations locales.
Avec cette convention, la Côte d’Ivoire poursuit sa transition vers une exploitation plus respectueuse de l’environnement, inspirant d’autres acteurs économiques à emboîter le pas.
J.F.PAGNI