Françoise Remarck, ministre de la Culture et de la Francophonie a confié que ce musée aura un impact incontestable sur la région. « Il va renforcer son attractivité, sa visibilité et va générer des emplois en particulier pour les jeunes. Le musée contribuera aussi à mettre en lumière les riches potentialités touristiques naturelles et culturelles de la région. Les festivals patrimoniaux, tel que le festival Sêyêyê… Je me réjouis de l’inscription sur la liste du patrimoine culturel national, de l’Attekprè (musique des tambours parleurs des communautés Abidji de Sikensi) et du Ngofè (musique des trompes traversières des Abbey de Grand-Morié d’Agboville) depuis le 24 janvier 2022 », a-t-elle déclaré.
La ministre a indiqué que cette pose de la première pierre de ce musée marque une étape cruciale dans la valorisation et la préservation du riche patrimoine archéologique ivoirien. « Singrobo-Ahouaty, avec ses vestiges historiques et ses trésors enfouis, est un site d’une importance inestimable pour comprendre notre passé et enrichir notre héritage culturel commun », a dit la ministre de la Culture et de la Francophonie.
Anne Lugon-Moulin, ambassadrice de la Confédération Suisse a fait savoir que le projet sera emblématique pour l’histoire et le patrimoine de la Côte d’Ivoire. « Pour la première fois en Afrique sub-saharienne depuis plus de 10 ans, le gouvernement suisse a affecté un montant considérable à la conservation du patrimoine. Et il a choisi la Côte d’Ivoire. Nous allons co-financer la construction et l’équipement de ce premier musée archéologique de Côte d’Ivoire, qui se fera sous l’égide d’un Partenariats public-privé (Ppp) entre le ministère de la Culture et de la Francophonie, l’office fédéral de la culture, organe compétent de la confédération Suisse et l’entreprise privée Ivoire hydro Energy », a-t-elle souligné. Selon Mme Lugon-Moulin, il s’agit de l’un des premiers musées du genre en Afrique de l’ouest. « La contribution Suisse, qui s’élève à 51 825 000 de F cfa, vise à, d’une part, contribuer à la préservation du patrimoine culturel mobile de
l’humanité, et, d’autre part, à prévenir le vol, le pillage et le transfert illicite de biens culturels », a-t-elle précisé.
Pierre N’Gou Dimba, président du conseil régional de l’Agneby-Tiassa, par ailleurs ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle a ajouté que la collaboration entre la Suisse et la Côte d’Ivoire vient clore une série de soutiens innovants en matière culturelle. Il a fait rermarquer que le but de ce musée est de créer un cadre de formation pour les étudiants de la faculté d’archéologie de l’Université Félix Houphouët Boigny.
E.KOUAKOU