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Sacré champion de Ligue 1, le Stade d’Abidjan boucle une saison maîtrisée. Avec ce titre, le club retrouve la Ligue des champions de la Caf, un terrain qu’il n’avait plus foulé depuis longtemps. Porté par une organisation solide et une régularité sans faille, le club des Yéyés aura à cœur de faire honneur à son statut de champion ivoirien en Afrique. Deuxième du championnat, l’Asec Mimosas accompagne le Stade d’Abidjan en Ligue des champions. Habitué de cette compétition, l’Asec veut franchir un cap cette saison. Le club jaune et noir compte capitaliser sur son expérience, renforcer son effectif, et aller au-delà de la phase de groupes, objectif manqué ces dernières éditions.
L’Afad, troisième du championnat, jouera la Coupe de la Confédération. Le club du Plateau vise une performance solide sur le plan continental. Il devra cependant renforcer son ossature s’il veut passer les premiers tours souvent piégeux de la compétition. Quant au FC San Pedro, il termine quatrième du championnat mais sauve sa saison en soulevant la Coupe nationale, un succès acquis face au Racing Club d’Abidjan. Cette victoire lui ouvre aussi la voie de la Coupe de la Confédération. Déchu de son titre de champion, le club de San Pedro termine avec « dame coupe » dans les bras.
La finale de la Coupe nationale a été l’occasion pour la Fédération ivoirienne de football (Fif) de remettre les distinctions de fin de saison. Le Stade d’Abidjan a reçu son trophée de champion, 30 médailles et une prime de 25 millions Fcfa. Le FC San Pedro, vainqueur de la Coupe, repart avec son trophée, 30 médailles et 17 millions Fcfa. Le Racing Club d’Abidjan, finaliste malheureux, empoche 7 millions Fcfa.
En Ligue 2, l’Entente Sportive d’Agboville, champion après une victoire aux tirs au but face à l’US Tchologo, est gratifiée de 5 millions Fcfa. La Fif s’est félicitée de l’organisation de la finale à San Pedro, saluant également la prestation des arbitres burkinabè et de l’Ivoirienne Konan Akissi Nadège, désignée quatrième arbitre. Dans la dynamique post-Can et avec les nouvelles infrastructures disponibles, la fédération envisage de déplacer la finale dans d’autres villes, comme ce fut le cas à Bouaké en 2024 et San Pedro en 2025.
Avec ses quatre représentants qualifiés, la Côte d’Ivoire se positionne pour reprendre de la hauteur sur la scène continentale. La mission est de franchir les étapes, gagner en visibilité et, pourquoi pas, rêver d’un titre. Le football ivoirien a désormais les clubs, les talents et les ambitions pour le faire.
A.KONE