Ces mesures ont entraîné une hausse significative des dépenses publiques, accentuant ainsi le déficit budgétaire. La réduction de l’impôt sur les sociétés et la transformation de l’ISF en impôt sur la fortune immobilière ont visé à dynamiser l’économie mais ont également réduit les recettes fiscales. Le gouvernement a augmenté les investissements dans les infrastructures et l’innovation, ce qui, bien que nécessaire pour la compétitivité future, a également contribué à l’augmentation de la dette.
La dette publique a franchi le seuil des 120 % du PIB, atteignant des niveaux jamais vus depuis la Seconde Guerre mondiale. Le déficit public a également explosé, dépassant largement les critères de Maastricht fixés par l’Union Européenne. Une dette publique élevée peut freiner la croissance économique en raison de la hausse des taux d’intérêt et de la réduction de l’espace budgétaire pour les investissements publics. L’augmentation de la dette peut entraîner un effet d’éviction, où le financement public des dépenses courantes réduit les fonds disponibles pour le secteur privé.
Une dette élevée va donc réduire la confiance des investisseurs internationaux, augmentant ainsi les coûts d’emprunt pour la France. Les restrictions budgétaires nécessaires pour maîtriser la dette pourraient conduire à des coupes dans les dépenses publiques, affectant potentiellement l’emploi dans le secteur public et les investissements dans des secteurs clés.
L’endettement de la France sous le gouvernement Macron présente des défis considérables à relever. La gestion de cette dette sera cruciale pour l’avenir économique du pays, nécessitant un équilibre délicat entre soutien à la croissance et maîtrise des finances publiques.
J.F.P.