Selon des sources au sein du comité, cette approche obéit à la méthodologie de sélection adoptée par le Cocan. Elle repose sur des critères bien définis, visant à garantir une représentation positive et apolitique des influenceurs, conformément à l’éthique sportive et aux exigences de la Caf. Depuis la dernière Coupe d’Afrique des nations au Cameroun, la Confédération africaine de football (Caf) a décidé de recourir aux créateurs de contenus sur les réseaux sociaux pour la promotion des Can. Les choix ne se font pas n’importe comment. Trois critères ont été arrêtés pour le choix des influenceurs par la Caf : avoir une image positive et non à polémique ; être apolitique avec des principes éthiques en accord avec le sport ; avoir des followers issus de toutes les strates des populations.
Sélection minutieuse
Cette sélection minutieuse a abouti à l’identification principalement d’influenceurs ivoiriens, représentant plus de 90% des personnalités retenues. De plus, le Cocan a fait appel à une Camerounaise pour l’Afrique Centrale, maîtrisant l’anglais et le français, ainsi qu’à une Malienne pour l’Afrique de l’Ouest. Cette démarche vise à assurer une représentation équilibrée et inclusive de tout le continent. Sont exclus d’office les influenceurs abonnés au bad buzz, à la moralité sujette à caution et nageant dans les sujets politiques clivant.
Il est crucial de souligner que le Cocan a scrupuleusement évité de choisir des individus dont les discours, comportements ou actions passées ne sont pas compatibles avec les valeurs de la charte sportive. Cette décision s’inscrit dans la volonté de l’institution en charge de l’organisation de la compétition de respecter intégralement les directives de la Caf.
Il convient également de noter qu’aucun ambassadeur officiel pour la Caf 2023 n’a été nommé à ce jour, distinguant ainsi clairement le rôle des créateurs de contenus de celui des ambassadeurs traditionnels.
Transparence
Cette approche réfléchie et transparente du Cocan garantit ainsi une promotion de la Can 2023 à travers des influenceurs qui incarnent les valeurs du sport, tout en respectant les exigences de la Caf. Une étape cruciale vers la réussite de cet événement d’envergure continentale.
A noter que c’est le même principe qui a prévalu dans le choix des artistes qui ont composé l’hymne de la Can. Bien qu’étant pays organisateur, la Caf a choisi en plus d’Asalfo du groupe Magic System, la Nigériane Yemi Alade et le rappeur égyptien Mohamed Ramadan. C’est encore le même principe pour la construction des stades. Tout est dirigé par la Caf, propriétaire de la Can. La Caf supervise toute l’organisation de l’événement qui doit se dérouler conformément au format et aux normes qu’elle a définies. En clair, rien n’est fait au hasard.