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Le Symposium des entraîneurs du football africain, qui s’est ouvert à Abidjan ce jeudi 12 septembre 2024, a été marqué par un moment significatif pour le football ivoirien. Lors de cet événement, le Secrétaire Général de la Confédération Africaine de Football (CAF), Veron Mosemgo-Omba, et le Président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), Yacine Idriss Diallo, ont signé le « Legacy Fund ».
Ce fonds représente 20% des contributions des partenaires associés à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui s’est récemment tenue en Côte d’Ivoire. En conséquence, la CAF a octroyé à la FIF une somme considérable de 14 millions de dollars, soit environ 8 milliards 500 millions de francs CFA, pour soutenir le développement du football dans le pays.
Dans son discours, le Président de la CAF, Patrice Motsepe, a souligné l’importance de cet investissement. « Cet argent va contribuer à révéler de nouveaux talents et à produire les meilleurs footballeurs sur le continent, particulièrement ici en Côte d’Ivoire. C’est déjà quelque chose d’important. Cette somme va permettre de découvrir le plus grand Yaya Touré, le futur Didier Drogba », a-t-il déclaré, mettant en avant le potentiel transformateur de ce soutien financier.
Pourtant, malgré cet enthousiasme, le Président de la FIF, Yacine Idriss Diallo, a pris soin de préciser l’utilisation spécifique de ces fonds. « Ce fonds est destiné au football des jeunes garçons et filles. Il y a un cahier des charges qui sera remis par la CAF, et c’est sur la base de ce cahier des charges que nous allons, avec la CAF, déployer et utiliser cette somme », a-t-il expliqué.
Il a ajouté que la gestion de ces fonds sera similaire à celle des projets de développement mis en place avec la FIFA. Cependant, Diallo a souligné qu’il n’était pas encore en mesure de fournir des détails spécifiques sur les projets envisagés.
Cette aide financière intervient à un moment crucial pour le développement des infrastructures sportives en Côte d’Ivoire. Idriss Diallo a noté que, « Il n’y a pas de stade pour les jeunes. Si nous pouvons donc construire des infrastructures pour que les jeunes puissent jouer au football, ce sera une avancée significative. C’est de là qu’on prend les talents pour les développer. »
En somme, cette somme conséquente vise non seulement à renforcer les capacités locales en matière de formation des jeunes joueurs, mais aussi à poser les bases d’une infrastructure sportive durable, essentielle pour l’avenir du football en Côte d’Ivoire.
E.K.