L’annulation du concert très attendu de Salif Keïta prévu pour le 17 novembre a suscité de nombreuses interrogations et déceptions parmi les fans du célèbre chanteur malien. L’organisateur de l’événement a pris la parole explique les raisons de cette annulation et apaise les esprits.
« … Contraints de reporter l’événement »
« Nous tenons à vous informer que, malgré notre volonté et l’investissement considérable que nous avons réalisé en vue de l’organisation du concert de Salif Kéïta prévu pour le 17 novembre, nous sommes contraints de reporter l’événement à une date ultérieure », a déclaré l’organisateur, qui assure que cette décision n’a pas été prise à la légère, et qu’elle est due à ‘’des circonstances indépendantes’’ de sa volonté.
Pour rappel, des activistes ont lancé une campagne de boycott contre le concert, en raison du silence décrié de Salif Keita lors de la crise entre le Mali et la Côte d’Ivoire. Une crise survenue suite à l’arrestation de 49 soldats ivoiriens à Bamako, où Salif Keita réside. « En tant qu’organisateur de cet événement, nous comprenons l’impact que ce report peut avoir sur nos partenaires, l’artiste, et bien sûr, le public qui attendait avec impatience ce concert », a affirmé l’organisateur du concert.
Report pour garantir la sécurité
« Nous avons travaillé sans relâche pour que ce concert soit une réussite, mais malheureusement, certains problèmes sont survenus et nécessitent un report pour garantir la sécurité et la satisfaction de notre public », a-t-il ajouté.
Cette situation d’appel au boycott de concerts en Côte d’Ivoire d’artistes maliens n’est pas la première. Courant août 2022, alors qu’ils avaient aussi des rendez-vous à Abidjan, des voix s’étaient aussi levées pour appeler au boycott des concerts de Oumou Sangaré, Capitaine Balla.
Le célèbre artiste malien, auteur du titre à succès « Nous pas bouge », il faut le rappeler est auteur d’un tube en l’honneur du Président ivoirien Alassane Ouattara. Cette chanson spéciale était sortie courant 2015. Il l’avait même chanté en chœur avec le président ivoirien à Grand-Bassam.