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Après plusieurs mois de sensibilisation et des mises en demeure répétées, l’État ivoirien durcit le ton. Sur 500 opérateurs convoqués, 400 ont répondu à l’appel, mais seuls 300 se sont conformés aux exigences légales. Les 200 établissements restants, jugés non conformes ou ayant ignoré les convocations, font désormais face à une fermeture imminente. Le Code du Tourisme, en vigueur depuis 2014, impose une autorisation administrative préalable pour exercer dans le secteur. Malgré les délais accordés et les facilités offertes, de nombreux opérateurs continuent de fonctionner en marge de la loi.
« Après plusieurs avertissements et opportunités de régularisation, il est temps de faire respecter la réglementation. Cette répression est essentielle pour garantir un secteur touristique sécurisé et organisé », a affirmé Georges Boka Bi Yao, l’Inspecteur général du ministère du Tourisme et des Loisirs. Si cette première vague de fermetures concerne Abidjan, le ministère prévoit d’étendre l’opération à l’ensemble du territoire national avec le soutien des forces de l’ordre. Tous les établissements non conformes seront identifiés et fermés, sauf en cas de mise en règle immédiate.
Cette action vise à assainir le secteur touristique et à garantir la qualité des services proposés aux visiteurs, en particulier après le succès retentissant de la Can 2023, qui a renforcé l’attractivité de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale. « Nous saluons les opérateurs qui ont respecté la réglementation. Le respect des normes est crucial pour faire de la Côte d’Ivoire une destination touristique de référence », a ajouté Georges Boka Bi Yao, insistant sur l’importance de la qualité et de la conformité dans l’amélioration de l’offre touristique nationale.
Avec cette campagne de répression, le Ministère envoie un signal fort aux opérateurs du secteur : l’ère de l’impunité est révolue. Les établissements non conformes risquent non seulement la fermeture administrative, mais aussi des sanctions financières et des poursuites judiciaires. L’objectif est clair :
professionnaliser le secteur, renforcer la sécurité des consommateurs et garantir un tourisme durable et compétitif en Côte d’Ivoire.
Les établissements concernés ont désormais un choix simple : se mettre en règle ou fermer leurs portes.
A.KONE