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Ces dernières années, on l’avait totalement perdu de vue. Selon nos informations, Philippe Serey-Eiffel fait son retour dans le giron présidentiel, quelques semaines après celui de l’ancien Premier ministre Patrick Achi. Le Franco-Ivoirien avait pris ses distances d’avec Alassane Ouattara depuis plusieurs années, après son départ de la primature en 2020.
Il avait quitté les sphères du pouvoir à la suite du décès de son ami Amadou Gon Coulibaly, dont il fut le puissant directeur de cabinet, puis le conseiller spécial, toujours avec rang de ministre. Depuis son vignoble bordelais, dans lequel il s’était replié, il multipliait les tentatives de rapprochement avec le chef de l’État.
Proposition déclinée
Dans un premier temps, Alassane Ouattara avait souhaité que Philippe Serey-Eiffel rejoigne les équipes du vice-président Tiémoko Meyliet Koné, ce que l’intéressé a refusé, préférant être rattaché directement au président. Une décision qui a agacé ce dernier. Décidé à jouer un rôle, cet ancien patron de la Direction et contrôle des grands travaux (DCGTx) a également tenté d’approcher Tidjane Thiam, le patron du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), dont il fut le collaborateur au Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD).
Après avoir accepté de réintégrer Philippe Serey-Eiffel dans ses effectifs, lequel fut également le secrétaire général délégué de la présidence de 2012 à 2017, Alassane Ouattara doit le recevoir en France, où il séjourne actuellement en séjour privé, pour définir plus précisément les contours de leur nouvelle collaboration.
Philippe Serey-Eiffel a également, durant un temps, travaillé avec Abdourahmane Cissé, lorsque celui-ci occupait le poste de ministre du Pétrole, de l’Énergie et des Énergies renouvelables. Ce dernier, qui a quitté ses fonctions de secrétaire général de la présidence en novembre 2023, est désormais installé à Londres.

Ces dernières années, Alassane Ouattara a ramené auprès de lui nombre de ses proches qui s’étaient éloignés, comme l’ancien ministre des Affaires étrangères Marcel Amon-Tanoh, ou encore le prédécesseur de celui-ci, Albert Mabri Toikeusse.
Source : Jeune Afrique
N.B. : Les titres sont de la Rédaction.