Lors de l’ouverture des travaux, Vincent Coulibaly, directeur des Transports routier et ferroviaire, représentant le ministre des Transports Amadou Koné, a salué l’initiative de l’Alliance Borderless et a encouragé tous les acteurs de l’écosystème à poursuivre leurs efforts pour garantir une meilleure fluidité des échanges dans la sous-région. Représentant le président de la Cci-Ci, Touré Faman, le directeur des études économiques, Yao Germain, a souligné la pertinence du thème de l’atelier.
Il a insisté sur l’importance des infrastructures de transport modernes, de la simplification des procédures douanières et de la réduction des coûts logistiques pour renforcer la compétitivité des corridors de transit. « L’élimination des obstacles à la circulation des biens et des personnes est essentielle pour concrétiser les ambitions de développement économique de notre zone », a-t-il déclaré, réaffirmant l’engagement de la Cci-Ci aux côtés de l’Alliance Borderless dans ce combat stratégique. La Cci-Ci, en collaboration avec l’Alliance Borderless, a renforcé ses initiatives en faveur d’une plus grande compétitivité des corridors de transit.
Parmi les actions mises en place figurent, entre autres, la réduction du temps de passage aux frontières ; l’élimination des barrières tarifaires et non tarifaires et le renforcement du déploiement du Mécanisme d’Alerte aux Obstacles au Commerce (Maoc). Ces efforts visent à créer un environnement propice au commerce régional et à améliorer la circulation des marchandises entre les pays membres de la Cedeao.
Le président de l’Alliance Borderless, Jonas Lago, par ailleurs conseiller chargé des relations publiques chez Scanning Systems, a rappelé que la mission de l’Alliance est de promouvoir le commerce régional, à travers la facilitation des transports par la réduction des coûts et des délais ; l’amélioration de la compétitivité des produits ouest-africains ; l’intégration des nouvelles priorités telles que la digitalisation et la transition vers une économie verte. « Face aux défis économiques mondiaux, il est essentiel d’adapter nos stratégies en intégrant la digitalisation, le développement d’infrastructures performantes et la lutte contre la corruption pour renforcer les échanges intra-africains », a-t-il insisté.
L’atelier a permis d’évaluer l’état actuel des corridors de transit de l’Afrique de l’Ouest et de proposer des solutions adaptées. M. Lago a révélé que le corridor Abidjan-Ouangolo-Pogo s’est distingué comme un axe stratégique pour les échanges entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, ainsi que d’autres pays enclavés de la région, avec « plus d’un million de tonnes de marchandises transitant chaque année par ce corridor ».
E.KOUAKOU