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Alors que les alliés de Kiev se sont rassemblés jeudi 4 septembre 2025 à Paris afin de participer à une « force de réassurance » dans l’hypothèse d’un cessez-le-feu, la Russie a souligné vouloir bénéficier de garanties pour sa sécurité.
Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont engagés jeudi à Paris à contribuer aux garanties de sécurité pour l’Ukraine afin d’empêcher une potentielle nouvelle attaque de la Russie, après l’entrée en vigueur d’une cessation des hostilités qui demeure hypothétique.
Le lendemain de cette rencontre entre alliés européens, Vladimir Poutine a prévenu que n’importe quelle force occidentale en Ukraine sera une « cible légitime » pour l’armée russe : « Si des forces, quelles qu’elles soient, y mettent les pieds, surtout maintenant au moment où des combats sont en cours, nous partirons du principe qu’elles seront des cibles légitimes » pour l’armée russe, a déclaré le président russe.
Le maître du Kremlin a aussi fermé la porte à la présence de troupes occidentales même en cas d’un cessez-le-feu : « Et si des décisions sont obtenues pour aboutir à la paix, à une paix durable, je ne vois tout simplement pas de sens à leur présence » sur le territoire ukrainien.
De son côté, Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, accuse les Européens d' »entraver » le règlement du conflit : « Les étrangers, en particulier les contingents militaires européens et américains, peuvent-ils fournir et garantir la sécurité de l’Ukraine ? Absolument pas, ils ne le peuvent pas », a-t-il affirmé. Il a souligné que les intérêts de la Russie doivent aussi être pris en compte.
Avec AFP