Fournir tous les détails sur le processus de contrôle avant et pendant les Jeux olympiques qui pointent à l’horizon. Tel était l’objectif principal de cet atelier organisé par le Cno-Civ en collaboration avec le Comité national de lutte antidopage (Cnlad). A l’ouverture des travaux, Jeannot Kouamé, vice-président, représentant Georges N’goan, président du Cno-Civ, a indiqué que la l’organe olympique national a jugé opportun d’organiser cet atelier avant les prochains JO, pour instruire les athlètes, les encadreurs et les membres de la délégation ivoirienne pour Paris 2024, sur les mesures prises en matière de lutte antidopage, pour cette compétition planétaire.
Dr Koffi Serge, président du Cnlad a fait remarquer que l’un des éléments importants dans la validation des résultats sportifs des compétitions est le contrôle antidopage. « En effet, vous avez beau avoir les meilleurs résultats, vous serez déchu de vos titres au profit des autres athlètes que vous avez vaincu lors de la compétition, s’il s’avère que vous avez enfreint à la règlementaire antidopage », a-t-il insisté.
Dans son sillage, l’un des Un des deux experts choisis pour atelier, Essan Emile N’Goran, agent de contrôle de Dopage international, a situé l’intérêt de cette formation. « On ne peut pas participer aux Jeux Olympiques sans en connaître les règles. Il y a des dispositions pratiques à prendre sur la localisation des athlètes. Une fois que les athlètes seront dans le village olympique du 18 au 26 juillet, ils seront soumis à des contrôles hors compétition. Il faut que nos athlètes y soient et sachent dans quelles conditions cela va se passer… », a-t-il informé.
Pour sa part, Prof. Aisha Diakité, Pharmacienne et toxicologue a souligné que cette sensibilisation et cette éducation auprès de nos athlètes sont très importantes pour ces Jeux Olympiques. « Parce que nombreux sont les cas de dopages dans le monde et de plus en plus, les athlètes ivoiriens sont impliqués dans les violations de règles anti-dopage. Il y a eu cas Gbohouo mais il y a des cas que nous ne pouvons pas publier actuellement car en cours de traitement… », a-t-il expliqué, indiquant que les agents anabolisants, modulateurs hormonaux et métaboliques, les stimulants, les narcotiques, les cannabinoïdes, les glucocorticoïdes, les bêtabloquants et autres font partie des substances interdites en 2024.
Après la phase théorique, les participants à l’atelier ont eu droit à un phase pratique portant sur le processus de contrôle anti-dopage, la notification, la manipulation d’échantillons d’urines prélevées, la lecture du résultat et bien d’autres. Notons que les athlètes Zouleiha Dabonné Abzetta (-57 kg) et Astan Bathily (+67 kg) qualifiées pour Paris respectivement au judo et Taekwondo étaient présentes à cette formation. Au total 4 disciplines sportives à savoir l’athlétisme, le Taekwondo, le judo et l’escrime ont pour l’heure, réussi à qualifier des athlètes pour ces 33es Jeux Olympiques de Paris 2024 qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août 2024.
E.K.