« Il est libre de rentrer »
« Il est Ivoirien. Son retour en Côte d’Ivoire dépend de lui-même. Aucune personne ne l’a empêché de rentrer en Côte d’Ivoire. Cela n’appelle aucun commentaire de notre part. Il est libre de rentrer, s’il le veut », a-t-il souligné.
Que pense-t-il des accusations portées contre le pouvoir d’Abidjan qui aurait tenté, récemment, de le mettre aux arrêts en Turquie ? « Vous dites bien que c’est Guillaume Soro qui l’a dit. Je lui laisse la responsabilité entière de ses propos… Je ne suis pas informé que le gouvernement a tenté de mener une quelconque poursuite contre lui », a répondu Vagondo Diomandé, lorsque le confrère de TV5 Monde l’a interrogé sur la question.
Une autre question au ministre : craignez-vous le retour de Guillaume Soro en Côte d’Ivoire ? « Il ne s’agit pas de craindre le retour d’une quelconque personne qui veut regagner son pays ! Comme je vous l’ai déjà dit, cela n’appelle aucun commentaire particulier du ministre de la Sécurité que je suis », a-t-il répondu.
Déclaration de Soro
Pour rappel, le 12 novembre, contre toute attente, l’ex-Premier ministre frappé d’une condamnation à perpétuité et hors du pays depuis près de 5 ans, a annoncé qu’il mettait fin à son exil, afin de rentrer dans son pays. Le lendemain, sur son compte X, Guillaume Soro déclarait, en outre : « J’ai eu l’honneur d’être reçu ce jour en audience par le Président de la transition du Niger, Chef de l’État, le général Abdourahamane Tchiani, accompagné du général Salifou Mody, ministre de la Défense et du général Mohamed Toumba, ministre de l’Intérieur».
Guillaume Soro était déjà sorti du silence en mai dernier, affirmant qu’aucune raison ne l’empêchait d’être candidat à la prochaine élection présidentielle, prévue en 2025 en Côte d’Ivoire. Son mouvement politique, Générations et peuples solidaires (GPS) a été dissout en Côte d’Ivoire en juin 2021.