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Dans ce message transmis à Cinews, M.Thiam a affirmé qu’il « veut barrer le chemin à ceux qui n’auraient rien appris du passé » de la Côte d’Ivoire.
« Si je me suis porté candidat à la présidence du parti d’Houphouet Boigny, si je m’adresse à vous aujourd’hui, c’est pour barrer le chemin à ceux qui n’auraient rien appris du passé récent de notre pays », a dit le président du PDCI-RDA dans ce message estimant que les Ivoiriens » sont fatigués de la violence, des injures et des outrances verbales « .
Par ailleurs, le successeur d’Henri Konan Bedié dit craindre que certains leaders politiques « sans scrupule » entraînent les Ivoiriens dans la voie du conflit à l’approche de la présidentielle de 2025.
« Alors que nous nous rapprochons de 2025, je crains que des leaders sans scrupule essaient de nous de nous entraîner dans la voie du conflit, de la violence et de la division », a fait savoir, M. Thiam.
L’ancien patron du Crédit Suisse a appelé avec insistance les ivoiriens à la nécessité de la paix affirmant que les « dégâts que la violence apporte dans un pays, il faut des dizaines d’années pour les réparer ». « Nous exhortant tous les ivoiriens à chérir la paix, à nourrir et à développer un véritable amour pour la paix », a-t-il exhorté.
Auparavant, M. Thiam a abordé la question de l’indice de développement humain de la Côte d’Ivoire qui a été l’objet d’une grosse polémique sur la scène politique ivoirienne récemment.
Ainsi, il a rappelé que quand le PDCI-RDA quittait le pouvoir en 1999, la Côte d’Ivoire était classée 125è dans le monde en terme d’IDH.
A la fin de l’année 2000, a-t-il ajouté, en 12 mois seulement la Côte d’Ivoire est passée de la 125e place à la 141e place.
« ( …) Nous étions en 2010, 167e et malgré les efforts déployés, nous étions 166e en 2015, puis 159e en 2022. Je ne citerai par la notation en 2023 compte tenu de la polémique qui s’est développée depuis mon discours de Soubré », a soutenu M. Thiam.
« Ce dont je parle ici se déroule sur des décennies et est trop important pour que je me laisse entraîner dans des débats stériles. Je parle de la vie de chacun et de chacune d’entre nous… Quand un pays sombre dans la violence, les premières victimes de cette violence sont les plus faibles, les plus démunis et les plus pauvres », a regretté le président du PDCI-RDA.
Par ailleurs, M. Thiam qui dit avoir pris l’engagement de « faire la politique autrement ». Il a assuré qu’il ne tombera pas dans les invectives « malgré les attaques » dont il dit être l’objet « de façon quasi-quotidienne ».
En outre, il a déploré les « déguerpissements sans ménagement « des populations intervenus récemment dans la capitale économique ivoirienne exprimant sa compassion aux victimes.
M. Thiam a conclu son message en souhaitant que les Ivoiriens « fassent l’expérience d’une élection transparente, crédible, inclusive et apaisée » en 2025.
JC PAGNI
