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Sans détour, l’homme politique a exprimé ses réserves, dénonçant un mécanisme « injuste » et « exclusif » qui, selon lui, nuit à la transparence et à l’équité du scrutin.
« Nous ne sommes pas effrayés par le parrainage. Cette élection, nous l’avons préparée », a-t-il tenu à préciser, balayant toute interprétation pouvant lier sa prise de position à la crainte.
Pour Vincent Toh Bi, le parrainage tel que conçu dans le dispositif actuel constitue une entrave à la démocratie. « Nous demandons que le parrainage soit retiré du dispositif électoral », a-t-il souligné, y voyant un obstacle à la participation “démocratique et à l’inclusion”.
Invitant à une compétition ouverte et accessible à tous les candidats remplissant les conditions fondamentales, il a affirmé qu’ « En matière électorale, l’inclusion est la norme, l’exclusion, l’exception « .
L’ancien haut fonctionnaire estime que le parrainage crée une inégalité structurelle entre les candidats, notamment ceux ne disposant pas d’un appareil politique solidement implanté à l’échelle nationale. « Il y a un problème d’équité, de justice », a-t-il souligné.
« Je suis pour l’application des textes, mais à un moment, pour la stabilité du pays, je dis que des textes ne sont pas applicables », a-t-il ajouté, dans une posture pragmatique, affirmant que le respect des lois doit aller de pair avec la réalité sociale et politique du pays.
En outre, Vincent Toh Bi plaide pour un apaisement du climat politique et une ouverture du jeu démocratique. Pour lui, la suppression du parrainage ne signifie pas un laxisme électoral, mais au contraire, une revendication de justice électorale.
A.KONE