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Ayant pour thème : « Impact de l’action gouvernementale dans le District autonome du Zanzan : résultats, perspectives et retours citoyens », cette édition, la 6ème du genre, a permis au ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, d’entretenir pendant près de trois heures les populations dudit District rassemblées dans la salle de conférence de 600 places de l’université de Bondoukou. Cela, avec la contribution du ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, également président du Conseil régional du Gontougo et du ministre, gouverneur, Souleymane Touré. C’était en présence de la directrice du CICG, Awa Dosso.
Du bilan des actions de développement du gouvernement en matière d’accès à l’électricité, l’eau potable, l’éducation/formation, d’infrastructures routières et sanitaires, etc., depuis 2011, au projet Filets sociaux productifs, en passant par le Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI), les projets en cours et en perspectives telles que les infrastructures routières, les habitants de ces localités ont été suffisamment instruits.
À cette tribune de dialogue entre gouvernement et citoyens, les populations ont partagé leurs préoccupations auxquelles les émissaires du gouvernement ont prêté une oreille attentive. Il s’agit notamment des questions d’infrastructures routières dégradées, d’agrandissement des voies d’entrée et de sortie principales des deux chefs-lieux de région en 2×2 voies, de la mévente de l’anacarde, du déficit de personnel à l’hôpital général de Bondoukou, de la surpopulation des salles de classes qui conduit à des doubles vacations, de l’emploi des jeunes, etc.
Saluant Échanges Citoyens comme « une innovation majeure, du jamais vu », le ministre d’État Kobenan Kouassi Adjoumani a annoncé 11 km de bitumes pour la région du Gontougo. Concernant la mévente de l’anacarde dont le prix d’achat bord champ a chuté de 425 à 200 FCFA selon les paysans de la localité, Kobenan Kouassi Adjoumani a indiqué que cette situation trouve sa raison à l’international, notamment au Vietnam qui est le plus gros importateur du pays, mais dont certaines usines ont fermé à cause des taxes douanières américaines. Comme solution, a-t-il indiqué, l’État a acheté les stocks disponibles des mains des paysans afin de les soulager.
Mieux, il a annoncé que le gouvernement mise sur la transformation locale de la noix de cajou dont le taux est passé d’environ 3% en 2011 à 44% actuellement et se projette à 50% en 2026. Quant au ministre de la Communication, il a affirmé que « beaucoup a été fait dans ce District, mais le gouvernement reste conscient que beaucoup reste à faire ». « Le Chef de l’État a un regard particulier sur le Zanzan. C’est pour cela que vous devez être sereins. La question de la voirie, souci majeur, sera résolue. Je tiens à vous rassurer sur cette question », a-t-il dit.
Au niveau de l’électricité, a-t-il rappelé, c’était un District sinistré avant 2011 avec un taux en dessous de la moyenne nationale: » Aujourd’hui, il est de 90%. Le Bounkani est passé d’environ 2% en 2010 pour se situer aujourd’hui à 78%. Du chemin a été parcouru en quinze ans sous le pouvoir du Président Alassane Ouattara ».
Pour les problèmes de coupure d’électricité, il a soutenu qu’ils seront réglés car les équipements de transport de l’énergie sont en train d’être renouvelés.
En matière d’eau potable, la couverture du District est satisfaisante, selon le ministre.
Se félicitant des initiatives d’insertion professionnelle dans le Gontougo sur la période 2023-2025 où près de 5000 jeunes ont été insérés dans des Activités génératrices de Revenus (AGR), des Travaux à haute intensité de main d’œuvre (THIMO), des stages pré-emploi, Amadou Coulibaly a invité les jeunes à s’inscrire sur la plateforme Agence Emploi Jeunes (AEJ) locale ou à y soumettre leurs projets: « Il faut faire confiance à l’État qui ne demande que de bons citoyens « .
À propos des salles de classes bondées, le ministre a assuré que l’État poursuivra ses efforts, non sans rappeler que contre 294 lycées et collèges construits avant 2011, 608 ont été construits en quinze ans: « On va continuer de construire des salles de classes pour les désengorger. L’objectif du ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation est d’avoir 40 élèves par classe. Des solutions seront apportées ».
E.KOUAKOU
