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Le Premier ministre Keir Starmer se trouve désormais sur le devant de la scène et devrait promouvoir un programme axé sur les entreprises. Mais améliorer l’économie britannique représente un défi de taille, surtout au vu de la décroissance économique au cours des dernières décennies.
Ces dernières décennies, les taux de croissance annuelle moyenne du PIB réel au Royaume-Uni sont passés de 3% entre 1995 et 2007 (ayant la crise financière mondiale) 2 entre 2010 et 2019 (avant la pandémie Covid-191 et devraient encore baisser en moyenne à 1.2% entre 2023 et 2028, Compte tenu de cette tendance, la croissance économique est devenue la mission nationale du nouveau gouvernement
De manière critique, la nouvelle administration dispose d’un espace budgétaire limité pour relancer l’économie. La dette publique en pourcentage du PIB avoisine les 100%, soit le niveau le plus élevé depuis plus de 60 ans. De plus, la charge fiscale (mesurée par le ratio des recettes publiques rapportées au PIII) est proche de son niveau le plus élevé depuis plus de 70 ans
En outre, la nouvelle administration s’est engagée à ne pas augmenter les impôts sur les sociétés, sur le revenu, les cotisations sociales et la TVA, qui représentent ensemble 75 des recettes. Par conséquent, les conditions budgétaires sont actuellement strictes par rapport aux données historiques du Royaume-Uni, avec une marge de manoeuvre limitée pour une politique budgétaire agressive.
Après une pause dans les négociations imposées par les élections, le Royaume Uni a repris les discussions avec l’Inde, le GCC, la Corée du Sud, la Suisse, Israël et la Turquie pour conclure de nouveaux accords commerciaux. Étant donné l’importance des chaines de valeur mondiales, les obstacles au commerce affectent le commerce avec tous les partenaires. Des barrières commerciales plus élevées augmentent les coûts des approvisionnements étrangers, réduisant ainsi la compétitivité de la production basée au Royaume-Uni et la capacité des entreprises à tirer parti du commerce international.
Notons que le gouvernement de Keir Starmer doit atténuer les frictions commerciales post-Brexit qui pèsent sur les entreprises britanniques. Depuis que le Royaume-Uni a officiellement quitté l’Union en décembre 2020, l’UE a introduit des contrôles frontaliers rigoureux sur les importations agroalimentaires britanniques, exigeant des vérifications approfondies et la signature d’un vétérinaire pour garantir la conformité avec les normes de l’UE.