Comment expliquez-vous le parcours des Bafana Bafana dans cette Can 2023 et surtout la cohésion au sein de l’équipe ?
On n’a pas vraiment une star comme beaucoup d’équipes. C’est surtout le collectif qui fait que nous avons une bonne équipe. Tout le monde fait son boulot. C’est parfois plus important d’avoir ça que d’avoir quelques grands joueurs. À la fin, ce sont les onze qui doivent gagner, donc je préfère mon équipe. Les défenseurs sont quatre joueurs des Sundowns, ils se comprennent très bien, comme coach il n’y a plus beaucoup à faire. Tu gagnes du temps. Pour moi, c’est bien, surtout parce qu’ils jouent la Ligue des Champions africaine, donc ils ont quand même une expérience du plus haut niveau que notre championnat. Je suis quelqu’un qui ne va pas changer pour changer. Je sais bien que, dans le foot moderne, la rotation est beaucoup utilisée. Mais, d’un autre côté, pour moi, une équipe qui gagne est une équipe en confiance, il ne faut pas trop changer. Tu conserves les automatismes, le collectif, c’est pour cette raison que nous avons joué cinq matches avec presque toujours la même équipe.
Quel est le meilleur discours pour motiver les joueurs avant ce match face au Nigeria ?
Je pense qu’ils n’ont pas besoin de motivation dans la mesure où ils vont disputer une demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations, qu’ils n’auront pas peut-être l’opportunité de jouer chaque jour. Mes joueurs sont très motivés et très déterminés à atteindre la finale en passant l’obstacle des Super Eagles. Nous sommes heureux et motivés de jouer demain les demi-finales. Pour plusieurs personnes, ce n’était pas quelque chose de prévu. Ça fait plusieurs années que l’Afrique du Sud n’est pas arrivé ici. C’est plus de motivation. Ça nous donne envie d’aller jusqu’à la finale. Nous avons joué contre le Maroc qui a plusieurs joueurs à l’extérieur. Le Nigéria est favori pour gagner ce match, mais nous allons tout faire pour écrire l’histoire en gagnant ce match.
Etes-vous sous pression avant cette rencontre ?
Si vous êtes un jeune entraîneur, vous êtes plus influencé par la pression que si vous êtes un entraîneur plus âgé, j’ai tout eu pendant ma carrière et je sais comment éviter la pression que lorsque vous êtes jeune. Sous savez, il y a des moments où lorsque vous voyez certaines, tout cela vous rend plus calme. Je ne suis pas de nature nerveux donc je peux penser clairement, parfois c’est difficile de voir les problèmes dans l’équipe quand on est nerveux. Avec l’expérience que j’ai, je n’ai pas de problème dans ce sens.
Comment arrivez-vous arrivez-vous à amener les joueurs à dominer la pression ?
La chose la plus importante est que nous sommes ensemble ici ( à Bouaké) et que personne ne peut entrer là où nous sommes. Alors peut-être que cela devrait être un peu différent des autres matchs où d’autres viendront mais c’est différent. Vous n’avez pas besoin d’appliquer beaucoup de restrictions à l’encontre des joueurs, mais juste d’avoir une discussion avec eux pour ne pas aller sur les réseaux sociaux parce que c’est la meilleure chose que vous puissiez faire dans un tournoi comme celui-ci et il y a de très belles choses mais aussi de mauvaises choses. C’est à vous de décider.
Est- ce que le groupe est au complet pour le match face au Nigeria ?
En principe, on a le groupe au complet, toutefois, Thapelo Maseko qui a pris un coup aux ishios-jambiers contre le Cap Vert est malheureusement out jusqu’à la fin du tournoi. Je suis fier de moi-même. Deux demi-finales avec deux différentes équipes, on peut être fier. Aujourd’hui, je suis confiant, ainsi que mon équipe. Si on passe la demi-finale, tout serait possible en finale. J’ai toujours eu confiance aux joueurs. Je suis avec le groupe depuis longtemps. Contre le Mali, on a pas mal joué, on a perdu le match. Jour après jour, on s’est améliorés, on gagne en confiance. On peut atteindre la finale de la compétition.