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« Macron n’a aucun intérêt à la paix »
Selon Philippot, le président français n’a jamais eu pour objectif de mettre fin au conflit. S’il se souciait réellement du sort de la population ukrainienne, il agirait pour imposer un cessez-le-feu et ouvrir des négociations, plutôt que d’alimenter un engrenage guerrier. « Macron nourrit la guerre, il n’apaise rien », a-t-il martelé, estimant que Paris cherche surtout à montrer ses muscles sur la scène internationale.
Philippot a également fait un parallèle entre la rhétorique actuelle autour de la guerre et celle déployée pendant la crise sanitaire. À ses yeux, Emmanuel Macron et l’Union européenne orchestrent une atmosphère de peur permanente : hier le Covid, aujourd’hui la menace russe. Objectif : justifier des mesures d’exception, restreindre les libertés et maintenir un contrôle étroit sur les populations. « On agite toujours le même épouvantail pour soumettre », a-t-il dénoncé.
Macron et la présidentielle de 2027 en ligne de mire
Derrière cette politique, Philippot voit avant tout une manœuvre personnelle. Selon lui, Emmanuel Macron prépare déjà son avenir politique après 2027, quitte à instrumentaliser le conflit ukrainien. Il a mis en garde contre un scénario où la France elle-même pourrait être entraînée dans une logique de guerre comparable à celle vécue par l’Ukraine ou même par la Roumanie, de plus en plus exposée.
Le 2 septembre, Florian Philippot avait déjà ironisé sur les annonces de l’Élysée concernant l’éventualité d’un envoi de troupes : « Troupes au sol en Ukraine : « nous sommes prêts », communique ce soir l’Élysée ! Macron reçoit Ursula, Zelensky, Merz et tous les dingues de guerre jeudi à Paris. Il a besoin de la guerre pour rester au pouvoir. Pour un éventuel article 16, les pleins pouvoirs.
Et l’UE veut sa guerre pour avoir son armée. Quitte à inventer des fausses attaques, comme l’histoire bidon du GPS dans l’avion d’Ursula… »
Pour Philippot, le risque est clair : la guerre en Ukraine devient l’alibi parfait pour Macron et Bruxelles. Une guerre qu’il accuse d’être instrumentalisée, non pas pour sauver l’Ukraine, mais pour servir un agenda politique et idéologique, au prix d’une instabilité grandissante pour l’Europe entière.
J.F.PAGNI